Une anecdote également, même si elle n'implique pas tellement des blindés.
Recopiée de Wikipedia :
Le 21 décembre 1940, la colonne Leclerc, composée de 400 hommes et 56 véhicules automobiles sous les ordres du colonel Philippe Leclerc lance une action vers la Libye: la bataille de Koufra.
La patrouille de reconnaissance légère atteint Koufra le 7 février 1941 et rapporte ses observations au reste du groupe : les bombardements effectués par l'aviation française, dont 12 Lysander et six Blenheim, sur Koufra n'avaient pas donné grands résultats.
Le 16 février les Français arrivent aux abords de Koufra et mettent en déroute les Italiens de la Sahariana di Cufra. Commence alors le siège du fort de Koufra.
L'unique canon du lieutenant Ceccaldi tire quelques dizaines de coups par jour tout en déplaçant constamment sa pièce autour du fort, un 75 de montagne, non à l'origine afin de faire croire à l'ennemi assiégé que plusieurs pièces sont en service (mais c'est ce dont les italiens se persuaderont), mais afin de protéger le matériel d'une riposte. Dans le même temps des patrouilles testent les défenses de la position, et des camions circulent la nuit feux allumés afin de faire croire à l'arrivée permanente de renforts.
Harcelés par 10 jours de combat, les Italiens tentent de parlementer. Leclerc leur promet un traitement honorable en cas de reddition, mais leur impose ses conditions. Le capitaine commandant les forces italiennes finit par accepter l'offre et signe la capitulation de la place forte. Elle comprenait environ 400 européens, 800 indigènes, quatre canons et 53 mitrailleuses.
La BBC annoncera un peu plus tard la lointaine bataille de Koufra en des termes très élogieux.
À l'issue de la bataille, le 2 mars 1941, le colonel Philippe Leclerc prête avec ses hommes le « serment de Koufra » :
« Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. »
Il respectera ce serment en libérant Strasbourg le 23 novembre 1944 à la tête de la 2e division blindée.
Depuis, un square situé à la porte d'Orléans, dans le 14e arrondissement de Paris, commémore cet évènement.