Sur les 18 000 hommes de la flotte du vice-amiral Nelson, un dixième environ étaient des étrangers, originaires de 25 nations différentes.
Le livre de bord du «HMS Bellerophon» révèle ainsi la présence à bord de plusieurs Américains, noirs et blancs, mais aussi d'un prisonnier de guerre danois, qui avait fui les galères de la Tamise, d'un Suédois tombé en esclavage en Afrique du Nord et délivré par les Britanniques, d'un Maltais, d'un Indien, de deux Portugais, cinq Hollandais et deux Français. Qu'est-ce qui soudait tous ces marins d'origines si diverses ? Évidemment pas le patriotisme, mais l'assurance donnée par l'amirauté que chaque participant à la bataille aurait sa juste part du butin, et que même un simple matelot pourrait devenir millionnaire.
Samedi 16 juin sur ARTE à 20h 45 et le 20 juin 12h 00