La bataille des Arapiles, appelée bataille de Salamanque par les Britanniques qui en furent les vainqueurs, fut livrée le 22 juillet 1812 aux Arapiles près de Salamanque, entre les troupes françaises commandées par Auguste Marmont et les troupes britanniques, espagnoles et portugaises sous le commandement de Arthur Wellesley, duc de Wellington.
Les pertes ont été de 3 129 Britanniques et 2 038 Portugais contre environ 13 000 Français. On a dit que Wellington avait défait une armée de 40 000 hommes en 40 minutes. La conséquence a été que son armée a pu avancer et libérer Madrid, mais seulement deux mois plus tard.
La preparation de la batailleAu début de l’hiver, Wellington se replia au Portugal mais dès janvier 1812 reprit l’offensive. Il s’empara de la citadelle de Ciudad Rodrigo le 19 janvier puis entra en Espagne et parvint à isoler l’Armée du Portugal commandée par le maréchal Marmont de l’Armée du Sud (Soult). Wellington ayant appris l’arrivé de renfort français se replia vers le Portugal mais Marmont essaya de l’en empêcher.
Avancée de Wellington en 1812
Le 22 juillet, la division Bonnet (8ème division d’Infanterie) remontant vers Ciudad Rodrigo, s’empare d’un mamelon situé dans la plaine au sud de Salamanque. Elle doit repousser une colonne portugaise qui cherchait à s’en emparer. Le deuxième mamelon est déjà occupé par le général Wellington et son état-major.
Les deux mamelons sont appelés les Arapiles, non d’un village situé à leur pied. Le mamelon occupé par les français domine celui de Wellington et la route de Ciudad Rodrigo. Wellington adapte son dispositif défensif et rappela les troupes qu’il a laissé de l’autre côté de la rivière Tormès, non loin de la ville de Salamanque (160 km de Madrid).
Le maréchal Marmont installe son état-major sur le mamelon conquit par Bonnet. Marmont déploie ses divisions le long d’un front Est-Ouest parallèle aux anglais. A l’extrémité Est, aile droite, le plateau de Calvarrasa et le village est défendu par la 1ère division d’Infanterie (Foy) et un régiment de Dragons (Boyer).
Bataille, en elle même, de Salamanque ou des Arapilesle général Thomières, qui commandait l'aile gauche impatient, prit des risques et s'isola du reste de l'armée. Wellington compris l’erreur de son adversaire et le moment propice (vers 16 h 30) attaqua, tailla en pièce sa division. Le général Thomières fut tué en mème temps que Marmont fut blessé. Les divisons de l'aile gauche reculèrent vers le centre qui subissait le pressing anglais.
Le centre fut désorganisé.
Le maréchal Marmont fut blessé, tout comme le général Bonnet qui prit le commandement de la bataille comme cela été prévu au cas où. Il fallu attendre une grosse demi heure pour décider qui commande. Le général Clauzel prit la direction des opérations, mais trop tard: Blessé lui aussi, il continua de donner des ordres. Il réussit à rassembler son armée, essaya de contre-attaquer sur la gauche, sans succès. une grosse partie avait débandé et les angais avait mis au profit ce flotement de généraux. Il sauva d’une destruction totale ce qui restait.
Papa c'est qui? lui c'est un gros villainL’armée française se replia, perdant une vingtaine de canon, et 14.000 hommes. Le Roi Joseph abandonne provisoirement Madrid au profit de Wellington qui y entre le 12 août.