La bataille de Fontenoy
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Informations générales
Date 11 mai 1745
Lieu Sud-est de Tournai
(Hainaut)
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Royaume de France x Royaume de Grande-Bretagne, Provinces-Unies, Hanovre, Saint-Empire, Archiduché d'Autriche
Commandants
Louis XV
Maurice de Saxe
x
William de Cumberland
Dominik von Königsegg-Rothenfels
Charles Auguste de Waldeck
Forces en présence
France:
49 000 hommes
en 56 bataillons
et 115 escadrons
Coalisé
48 500 hommes
en 46 bataillons
et 90 escadrons
Pertes
France
2 300 morts
5 000 blessés
Coalisé
2 500 morts
5 000 prisonniers ou blessés
La bataille débuta le mardi 11 mai dès 5 heures du matin par de violents tirs d'artillerie. Suite à de nombreux retards dans le déploiement des troupes alliées, les premières attaques ne débutèrent que vers 9 heures du matin. Par deux fois, les attaques menées par les régiments hollandais contre Fontenoy et Antoing furent repoussées par la puissante artillerie française et les défenseurs français. Voulant forcer le destin, le duc de Cumberland, commandant l'ensemble des forces alliées (Provinces-Unies, Grande-Bretagne, Hanovre et Autriche) ordonna dès lors vers 10h30 à ses bataillons anglo-hanovriens d'attaquer entre la corne du bois de Barry et le village de Fontenoy. Malgré une canonnade meurtrière, les régiments britanniques arrivèrent au contact vers 11 heures avec la première ligne française.
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S'avançant à la tête du 1er bataillon des Gardes britanniques, un officier, Charles Hay, voulut encourager ses hommes en se moquant des Français. Sortant une petite flasque d'alcool, il but à leur santé en se moquant d'eux. Apercevant cet insolent Britannique, un officier français, le comte d'Anterroches, crut qu'il s'agissait d'une invitation à tirer. Il lui aurait répondu des mots, vraisemblablement proches de ceux que Voltaire écrivit par la suite : « Monsieur, nous n'en ferons rien ! Tirez vous-mêmes ! »
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L'inconscient populaire ne devait retenir de tout cela qu'une citation: « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »
Les Français furent toutefois les premiers à tirer.
Ouvrant à leur tour le tir, les troupes britanniques ne tardèrent pas à culbuter les premiers rangs ennemis, à ouvrir une brèche et à s'avancer dans le camp français. Craignant que l'armée française ne soit coupée en deux, le maréchal de Saxe entreprit aussitôt de lancer de sanglantes contre-attaques qui, finalement, bloquèrent l'avance des Britanniques. Forcés de se réorganiser défensivement, les régiments anglo-hanovriens de Cumberland adoptèrent dès lors une position de rectangle à trois côtés fermés.
Cette contre attaque fut réalisé par la maison du roi (car le roi est présent); Aussi bien des troupes que et surtout de la cavalerie. Mon Ancètre, capitain des grades du corps de la garde écossaise à cheval (200 cavaliers) y perdi quasiment tous sont régiment. Ils chargèrent "furieusement", 4 fois. Sur les 200 à charger, 4 se présentèrent par la suite devant le roi.
C'est la cavalerie lourde française qui sauva la bataille par leurs charges répétés. Du moins c'est ce que l'on dit dans la famille. ;-)
Voyant apparaître vers 13h les premiers renforts français, le duc de Cumberland ordonna finalement à ses troupes de se replier sur Vezon. Au cours de ce repli, le régiment irlandais de Bulkeley parvint à s'emparer du drapeau du second bataillon des Gardes britanniques.
La bataille prit fin vers 14h ; une heure plus tard, les derniers éléments hollandais quittaient le champ de bataille.
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merci wikipedia