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Victoire pas tout à fait dragon puisque mon coéquipier n'en était pas un. Une jolie boucherie en somme. Face à moi Niam, jouant également français mais sans Belkeley, il utilise des Maison du Roi. J'engage rapidement ses tirailleurs grâce aux techniques d'escarmouches que De Citrachu m'a enseigné (saluons le, ça m'est bien utile) et profite d'une grosse bêtise pour mettre 2 groupes hors jeu dès le départ à l'aide de cavalerie (15 cavaliers morts pour 2 groupes de 80, rentable).
Vient la phase d'infanterie avec une technique de Niam très étrange mais efficace, 4 groupes de Maisons du Roi chacun encadré de 2 infanteries légères vont attaquer de front et sur ma droite. Assez rapidement, je constate que ce type de formation me donne un net désavantage à distance. Je riposte en lançant fièrement mes Belkeleys à la baïonnette. C'est un moment très difficile, j'ai posté plus de troupe sur ma droite que de front. La Garde Suisse et les Royals Scots, soutenus par mes tirailleurs vainqueurs, doivent tenir 2 de ces groupes et je crains à tout moment de voir mourir au champ d'honneur mon général.
Niam va alors riposter en profitant de mes imprudences chroniques et sacrifier ponctuellement sa cavalerie pour mettre hors jeu également mes tirailleurs. Il ne me restera que 3 groupes de tirailleurs très amochés (des groupes de 15 à 30 sur 80 !) pour engager Escorbart ce qui se révélera très handicapant pour la suite de la bataille. Ma propre cavalerie va rétablir l'ordre, éliminer la sienne et achever de me donner un net avantage sur le flanc droit. Je reviens au centre et met en déroute le reste aussi vite que possible.
Car du côté de mon coéquipier prussien ça n'est pas la joie.
Dès que les derniers cavaliers de Niams ont été mis en déroute, j'ai eu libre champ avec ma cavalerie. Comme toujours, lorsque j'ai un atout, je l'envoie à mon allié plutôt qu'à moi. J'envoie les restes de ma cavalerie sur les flancs d'Escobart mais ne la surveillant pas elle va subir de lourde perte et je la rapatrierai trop tard. Seuls survivants, une doublure de général (comme toujours le vrai reste au milieu de sa Garde Suisse) et une vingtaine de chasseur à cheval. Je lui dis de se retirer et de gagner du temps pour que j'arrive. Il s'exécute. Nous prenons Escorbarts de deux côtés. Il lui reste beaucoup de troupes et moi non. Les marines sont costauds et ils ont plus de tirailleurs que moi. Quand l'ennemi à l'avantage du feu, la baïonnette est reine. Une mauvaise synchronisation (je suis obligé de lui dire de courir) de nos attaques va rendre la mienne désastreuse. Les morts pleuvent de chaque côté, surtout du miens. Mon général mourra au milieu de ses suisses non sans avoir tranché maints gallons dorés. La victoire est arrachée de justesse Freikorps contre Marines tandis qu'il ne me reste plus qu'un groupe de tirailleurs à aligner.
Petit manque de fair-play final de leur part qui n'était franchement pas nécessaire. C'est plus cette dernière phrase qui motive ce rapport de bataille qu'autre chose. Si d'autre dragons le battent, ils le posteront et ça me réjouira.