Les dragons
En 1805, en Allemagne, les dragons avaient profondément déçu l’Empereur : ils ne savaient combattre convenablement ni à pied ni à cheval. Leur défaillances étaient dues à des officiers qui, par désir de briller, avaient inconsidérément compliqué les exercices ; et cela n’avait produit sur le terrain que désordre et confusion. Toutefois, à Wertingen, le 8 octobre, les dragons se rachetèrent brillamment : ils conquirent pied à pied toutes les maisons du village, préludant ainsi à la prise d’Augsbourg.
Napoléon en fut tellement impressionné qu’il admit, l’année suivante, un régiment de dragons dans sa fameuse Garde.
Envoyés en Espagne ou ils achevèrent de s’aguerrir, les dragons acquirent une telle réputation que leur rappel en France, lors des désastres de 1814, fut considéré comme le dernier espoir de salut.
A Nangis et à Provins, l’impétuosité de leurs charges fit reculer l’envahisseur, mais leurs efforts héroïques ne purent détourner la marche inexorable du Destin. Il y eut trente régiments de dragons pendant les guerre napoléonienne.
En fait d’armement, le dragon était doté du sabre droit, d’un pistolet et d’un fusil du modèle 1777 plus court que celui de l’infanterie (1,41m), sur lequel s’adaptait une baïonnette.
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